David Morse

« I tried to tell myself I did my job. That it was in self-defense. I didn’t believe me. »

Il est là, il ne paye pas de mine, il perd sa maison dans un tremblement de terre et pourtant David Morse continue sans broncher. La Morse tranquille a inondé les blockbusters des années 90 après des débuts très art et essai. Si vous avez besoin de prendre en otage Alcatraz, il sera là pour vous filer un coup de main. Portait d’un homme qui commença chez Richard Donner, passa par la case Stephen King sans oublier un passage en coupe vent chez Lars Van Trier.

Mis à part de lointains souvenirs d’enfance, David Morse reste pour moi George Washington. Qui aurait pu croire que pour un petit français l’histoire du second président des US of A me tienne tant en haleine ? Pourtant, ce n’est les mimiques de Paul Giamatti que j’ai retenu mais bien celle du grand gars de Boston. Affublé d’un faux nez certes mais incroyablement charismatique dans son approche malhabile des arcanes du pouvoir américain en devenir. Il a même eu une nomination pour les Golden Globes me semble-t-il et pourtant il y avait de la concurrence. Chapeau Mister Morse.

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