« Ninety years ago I was a freak. Today I’m an amateur. »
Pourquoi les Britanniques jouent-ils si bien les méchants ? Est-ce leur morgue naturelle ? Ou bien les années passées sur les planches à deviser sur Shakespeare ? Ou bien simplement parce qu’ils coûtent moins chers que les américains et ont inondé le marché de la vilénie depuis longtemps ? Qu’importe les raisons. David Warner, décédé il y a peu, nous a toujours offert de magistrales performances maléfiques à l’écran. Retour sur un acteur content d’avoir eu une carrière là où d’autres n’ont que des rôles.
- Notes de l’épisode :
- Intro : Bandits, bandits ! – Terry Gilliam
- Kicker Trailer : Waxworks – Anthony Hicock
- Générique composé par Fabien Chombart
- Nightwing – 1979
Etonnamment, mon souvenir le plus fort de David Warner vient de mon PC. Gamin, je n’étais pas un grand fan de la série des Baldur’s Gate, lui préférant les Fallout. Warner était déjà dans le premier mais n’avait pas un rôle prépondérant : il jouait un gars que vous pouviez louper dans le donjon final. C’est à force d’être tanné par un pote que je me suis mis à « l’autre » série des jeux de rôle sur pc. Dès les premières secondes du second opus, c’est David Warner himself qui nous accueille dans le rôle du vil et terrible Irenicus.
Vil magicien ayant perdu son immortalité elfique, il passe son temps à nous narguer. Tel un Moriarty atterri dans Donjons et Dragons, il possède toujours un coup d’avance sur le joueur. Même si seule une poignée de dialogues est doublée, elle laisse une forte impression sur le joueur. Preuve en est : les articles et commentaires de joueurs de jeu vidéo sur la mort de l’acteur.
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