Xander Berkeley

Comment réussir à Hollywood quand on est grand, maigre et vaguement chauve ? Mister Xander Berkeley lui a trouvé sa voie et s’est glissé dans l’interstice des grosses productions endossant tour à tour les rôles de médecins (sympas), de maris (volages) ou de salauds (chauves). C’est en chef cool mais pas trop du CTU qu’il se fera enfin reconnaître par le grand public avec la série zeitgeist turn of the century (notez les mots-clefs !) 24 heures chrono. Fêtez comme il se doit la fête des mères avec Xander « C’EST PAS MA MÈRE, TODD ! » Berkeley.

  • Notes de l’épisode :
    • Intro : Candyman – Bernard Rose
    • Kicker Ending : Terminator 2: Judgement Day – James Cameron
    • Générique composé par Fabien Chombart
    • LA Takedown

Je me rappelle que les médias disaient beaucoup de bien de Vingt-Quatre Heures Chrono quand c’est sorti. En effet, pour beaucoup, la télé prenait ses « lettres de noblesse » en offrant un thriller et un découpage rivalisant avec le cinéma. Un onze septembre et un Patriot Act plus tard, ils étaient déjà beaucoup moins chauds. C’était une série de beauf Américain de droite décomplexé, il valait mieux regarder A la Maison Blanche.
Après tout, pourquoi pas ? C’est une manière de voir les choses. La vie et la mort de Xander Berkeley à l’écran m’a lancé dans le grand jeu du « devine qui vient faire la guest-star ce soir ? » Au fil des saisons, j’ai pris un plaisir de dingue devant les intrigues tarabiscotées et la multitude d’invités, connus ou moins, au cœur du CTU. Sa grande chance, en tant qu’acteur, est d’avoir été pile-poil au moment où la série était dans le zeitgeist de l’époque. Et dans le pire des cas, il y a rencontré sa femme donc c’est du gagnant-gagnant !

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