Fils de Mel Ferrer et cousin de George Clooney, tout destinait Miguel Ferrer a une vie sous les spotlights de cinéma mais l’ombre de Papa étant un peu encombrante, c’est vers les cymbales qu’il a d’abord choisi de se diriger. Arrivé un peu par hasard dans Magnum, ce fan de comic-books s’est finalement laissé aller à jouer dans de merveilleuses séries B, voire séries tout court pour nous faire profiter de sa voix unique et de son méchant talent pour jouer les salauds sans foi (ni loi ?) qui cachent parfois un côté plus doux.
Etant français né à la fin des années 80, il m’a été très difficile de voir Twin Peaks avant longtemps. Puis le temps d’un passage à Montréal, j’ai pu emprunter un DVD de la première saison. Il va sans dire que je suis tombé immédiatement de cette série incroyable. Plus tard, grâce à un célèbre âne virtuel, j’ai pu enfin tout regarder en VF. L’interprétation d’Albert Rosenfeld m’a charmé par sa verve amère puis par son retournement pour le moins touchant.
En regardant la fameuse troisième saison de Twin Peaks, je me suis enfin rappelé que Miguel Ferrer était le journaliste impitoyable du film/téléfilm Les ailes de la nuit. Ce film m’avait beaucoup marqué car je ne l’avais jamais vu mais mon père me l’avait raconté en détails. En le voyant, peu après la mort de l’acteur, son jeu dynamique m’a impressioné et sa capacité à porter un film. Peu le voyaient être capable d’égaler son père mais je regrette que cette chance ne lui ai pas été donnée plus souvent. Le cancer, c’est vraiment de la merde.
- Notes de l’épisode :
- Intro : Twin Peaks – David Lynch & Mark Frost
- Kicker Ending: Heat– Michael Mann
- Générique composé par Fabien Chombart
- You’re going to be a bad motherfucker!
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